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SDS VD D 1 30-1

Les sources du droit suisse, XIXe partie : Les sources du droit du canton de Vaud, D. Répression de la sorcellerie en Pays de Vaud (XVe–XVIIe siècles), Tome 1 : le registre Ac 29 des ACV, par Pau Castell Granados, Gwendolin Ortega et Martine Ostorero

Citation : SDS VD D 1 30-1

Licence : CC BY-NC-SA

Procédures pour sorcellerie contre Françoise Gilliéron de Corcelles-le-Jorat

1528 septembre 24 – octobre 1. Château de Dommartin

Françoise Gilliéron de Corcelles, épouse d’Antoine Avuy alias Cachim de Sugnens, est jugée pour crime de sorcellerie au cours d’un procès qui se déroule pendant les mois de septembre–octobre 1528 ; le procès est présidé par le châtelain de Dommartin Jean Costable et conduit par le chanoine François Cabaret, agissant en tant qu’inquisiteur au nom du Chapitre cathédral de Lausanne. Le jeudi 24 septembre, sans avoir obtenu d’aveux, le chanoine inquisiteur remet Françoise au châtelain. Le jour même, le châtelain reçoit l’accord du conseil de 12 prud’hommes ou jurés de Dommartin (« cognitio ») pour soumettre Françoise à la torture, qui est assignée à comparaitre le lendemain. Le vendredi 25 septembre, l’accusée est torturée, mais refuse de passer aux aveux. Elle ratifie sa première déposition et demande la conclusion du procès. Entre le 25 septembre et le 1er octobre, d’autres prud’hommes sont convoqués pour faire partie des jurés qui doivent s’accorder sur la sentence. Finalement, le matin du jeudi 1er octobre 1528, Françoise comparait devant la cour présidée par le châtelain et composée par un conseil de 22 prud’hommes, lesquels demandent de la bannir, bien que l’accord ne soit pas unanime. Après le déjeuner, le châtelain et le conseil s’entendent pour ajouter au bannissement de Françoise les frais de son incarcération. Cette décision est contestée par les avocats et conseillers (« consiliores ») de Françoise, qui souhaitent sa libération sous caution. La cour décide de reporter la prononciation de la sentence à une heure de l’après-midi. À cette heure-là, en présence de Françoise, ses avocats demandent à nouveau qu’elle soit soumise à une simple amende et, devant le refus du conseil, ils en appellent directement au châtelain. Par la suite, en l’absence de Françoise, le châtelain délibère à nouveau avec les membres du conseil, lesquels refusent de céder à une peine pécuniaire. Devant cette situation, le châtelain refuse d’admettre toute responsabilité au cas où il arriverait malheur à l’accusé pendant son incarcération, en affirmant que cela ne serait pas à cause de lui, mais à cause des alliés de Françoise qui prolongent ainsi l’affaire (« culpa amicorum suorum »). Le même jour, le notaire rédige les lettres testimoniales « in duplo », avec une copie adressée à l’époux de Françoise. Les actes s’arrêtent ici, mais on sait que Françoise a finalement été bannie, bien qu’elle soit probablement retournée habiter à Sugnens peu après. En effet, vingt ans plus tard, en 1548, elle est à nouveau jugée pour sorcellerie à Dommartin et bannie (ACV, Bh 10/3), p. 193–196.

Les procès de Claude Rolier (SDS VD D 1 26-1 : ACV, Ac 29, p. 443–454), Margot Rolier (SDS VD D 1 31-1 : ACV, Ac 29, p. 469–484), Françoise Gilliéron (SDS VD D 1 30-1 : ACV, Ac 29, p. 485–492) et Jeannette Vincent (SDS-VD-D_2-39-1 : ACV, Bh 10/3) font partie d’une nouvelle chasse aux sorciers menée à Dommartin, dans les terres du Chapitre cathédral de Lausanne, au cours des années 1520.

L’acte d’exécution de la sentence de Françoise Gilliéron occupe les pages 485 à 492 du registre Ac 29 ; la page 486 a été laissée en blanc. L’acte est rédigé par le notaire Aymon de Vallone, qui authentifie le document et qui aurait validé a posteriori certains paragraphes à l’aide de son signet. La page de garde du cahier (p. 485) contient une annotation relative à la convocation de certains prud’hommes pour faire partie du conseil de jurés qui devait s’accorder sur la sentence. Le dos du cahier (p. 492) contient une annotation écrite à l’envers, d’une autre main plus tardive : « Prossès des malfateurs ». Cette note se réfère probablement à un ensemble de documents du registre Ac 29 se rattachant à Dommartin et à la juridiction du Chapitre cathédral, lesquels concernent non seulement des affaires de sorcellerie comme celui de Françoise, mais aussi de brigandage, à l’instar de celui intenté contre Jean Massot en 1525, ce qui expliquerait l’indication de « malfaiteurs ».

Un autre exemplaire de ce document est conservé aux ACV dans un volume factice des « Anciennes procédures criminelles pour sorcellerie, maléfices, empoisonnement, blasphèmes, etc. », constitué en 1854 par l’archiviste de l’État Antoine Baron, sous la cote Bh 10 (ACV, Bh 10/2, f. 3r–4v). Il est rédigé par le même notaire, à la demande de l’époux de l’accusée, tel qu’il est indiqué à la fin de cette deuxième pièce : « Datum die et hora premissis anno quo supra, pro duplo et interesse dicti Anthonii Avuy alias Cachym ». Ce deuxième exemplaire de l’acte d’exécution présente quelques variantes par rapport à celui du registre Ac 29 : il est plus complet que ce dernier, notamment en ce qui concerne les délibérations de la cour, et il est authentifié par le notaire Aymon de Vallone, qui valide aussi tous les paragraphes à l’aide de son signet.

Texte édité

[Note d’archives dans la marge de gauche par une main du XXe siècle :] 1528Date : 1528

Les jurés quilz sont necesses demander pour l’examination de la dernyer nomée FrancoysePersonne : a present detenue a DompmartynLieu d’origine : , premyerement Jehan SovajatPersonne : , Jehan MeyjozPersonne : , Jehan VyretPersonne : , Claude JacaulxPersonne : , Claude TeryssotPersonne : , Claude SugnensPersonne : , Jehan BarraulxPersonne : et Pierre DuceyPersonne : .Changement de langue : français

[p. 486]Saut de page [p. 487]Saut de page

24 septembre 1528

Sequitur processus et confessio Francesie GillieronPersonne : de CorsallesLieu : , parrochie de MexieresLieu : , uxoris Anthonii Avuy alias CachymPersonne : de SugnyensLieu : . Que fuit per dominum Franciscum CabaretiPersonne : , regularem canonicumTerme : Sancti Marii LausannensisOrganisation : a, ad requisitionem et instantiam reverendorum dominorum venerabilis capituli LausannensisOrganisation : , dominorumCorrigé de : dominib1 temporalis et spiritualis et tanteAinsi2 predicte FrancesiePersonne : detente quam loci eiusdem, veluti inquisitorTerme : , servatis monitionibusTerme : debitis precedentibus et aliis divino et humano jure requisitis, processit modo et forma subscriptis3 ; in presentia nobilis Johannis CostabilisPersonne : , castellaniTerme : Dompni MartiniOrganisation : , Glaudii GuyotPersonne : , Nycodi JacauxPersonne : , Johannis CruschoPersonne : , Johannis BarrauxPersonne : , Anthonii BarrauxPersonne : , Deifilii SovajatPersonne : , Roleti GarymPersonne : , Jacobi MassotPersonne : , Johannis BechetPersonne : , Glaudii PilletPersonne : , Girardi JaquierPersonne : et Petri DeserensPersonne : , parrochie Dompni MartiniLieu : , dictaque FrancesiaPersonne : in carceribus reverendorum venerabilium dominorum canonicorum cathedralis ecclesie Beate Marie Virginis LausannensisLieu : in castro ipsorum dominorum4 detenta de et pro crimine heresisTerme : , super quo casu, prefatus dominus FranciscusPersonne : inquisitor dictam FrancesiamPersonne : c–interrogata fuitCorrigé de : interrogavit–c5 ut sequitur6.*Abréviation, lecture incertaine7

Et primo, dicta FrancesiaPersonne : juravit in manibus dicti domini inquisitoris de veritate dicenda super sanctis Dei euvangeliis ; interrogata super crimine heresis, quomodo ipsa venit heresisTerme : , ipsa respondidit quod non sciebat esse herethicamTerme : , nisi per audita.*Abréviation, lecture incertaine

Item dicta FrancesiaPersonne : detenta fuit per dictum dominum inquisitorem interrogata utrum aliquis dixerat sibi esse hereticamTerme :  ; respondit dicta FrancesiaPersonne : quod Vullelmus AvuyPersonne : sibi dixit hereticam semel.*Abréviation, lecture incertaine

[p. 488]Saut de page

Item dicit et confessa est dicta Francesia quod laz GrassazChangement de langue : [Nicht übersetzt: frm, Sprache: fr]Personne : , uxor Anthonii AvuyPersonne : , dabat caulosTerme : pluribus feminis et non dabat dicte FrancesiePersonne :  ; et tunc dicta FrancesiaPersonne : ipsam jactavit et, post jactantias, ab humanis decessit ; sed dicta FrancesiaPersonne : negavit mortem illius.*Abréviation, lecture incertaine

Item dicit et confessa est dicta FrancesiaPersonne : quod cepit pira, que erant de cura, et rapas Stephani JacozPersonne : , semper de noctePériode : la nuit.*Abréviation, lecture incertaine

Item dicit et confessa est habere in domo sua unam vacamTerme : que fecit unum vitulumTerme : similis unius persone in capite, et nescit quid fecerunt de dicto vitulo.*Abréviation, lecture incertaine

Item dicit et confessa est quod venit ab ipsa8d–uno cane rosetoCorrigé de : unus canis rosetus–d de domo ipsorum, et quando fuit coram ipsa, ipse canis leschiavit tubiam ipsius FrancesiePersonne : et postea ipsa FrancesiaPersonne : levavit gonetamTerme : suam.*Abréviation, lecture incertaine

Item dicit et confessa est dicta FrancesiaPersonne : quod quedam uxor se posuit nomen dicte FrancesiePersonne : in assertazTerme : Changement de langue : français.*Abréviation, lecture incertaine

[p. 489]Saut de page

Item dicit et confessa est dicta FrancesiaPersonne : quod de omnibus malis superius confessis numquam fecit confessionem donec in festo PascheTerme : proxime lapsoDate : mars 1527 (des fêtes sans date fixe).*Abréviation, lecture incertaine

Item dicit et confessa est quod omnia suprascripta dicta sunt vera.*Abréviation, lecture incertainee

Quiquidem dominus castellanus posuit supradicta in cognitionem ; et fuit per dictos superius nominatos cognitum in modum et formam ut sequitur, videlicet quod dicta FrancesiaPersonne : debeat inquerereCorrigé de : inquirif per eius personam, tam pro dictis vitiis quam pro quibusdam processibus secundum consuetudinem patrie et loci ; facta cognitione per dictos probos homines, ipse dominus castellanus eandem FrancesiamPersonne : inquirivitCorrigé de : inquisivitg et poni fecit in cordisTerme : tantum quantum portat consuetudinem.*Abréviation, lecture incertaine

Item post dictam inquisitionem et cordis tradita eidem FrancesiePersonne : , fuit interrogata et confessa est omnia suprascripta ; et voluit processum suum esse concludendumÀ l’original : conclud.*Abréviation, lecture incertaine

Item prefatus dominus inquisitor dictam FrancesiamPersonne : eidem domino castellano remisit, die jovis ante festum Sancti MichaelisPersonne : anno Domini millesimo quingentesimo vigesimo octavoDate : 24.09.1528, prout idem castellanus petiit litteram testimonialem de remissione.*Abréviation, lecture incertaine

[p. 490]Saut de page

Item dicta FrancesiaPersonne : iterum fuit per dictum dominum castellanum assignata ad diem veneris immediate sequentem ad tordurandumCorrigé de : torturamTerme : h ponendam.9

1er octobre 1528

Item, die jovis post festum Sancti MichaelisPersonne : i–ante prandeumAjout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertion–iDate : 01.10.1528, dicta FrancesiaPersonne : comparuit coram dicto domino castellano in curia dicti loci in judicio ac coram probis hominibus suprascriptis sedentibus et cognoscentibus : primo Nycodus JacauxPersonne : , Franciscus AmiciPersonne : de OggensLieu : , Johannes SovajatPersonne : , Petrus ViretPersonne : , Jordanus RolierPersonne : , FranciscusPersonne : et Glaudius JayetPersonne : , Petrus DeserensPersonne : , Johannes BarrauxPersonne : , Johannes CruchoPersonne : , Girardus JaquierPersonne : , Deusfilius SovajatPersonne : , Stephanus DoufortPersonne : , Glaudius SugnyensPersonne : , Glaudius Guyot juniorPersonne : , Roletus GarymPersonne : , Glaudius JacauxPersonne : de PerezLieu : , Johannes BurnatPersonne : , Glaudius BarrauxPersonne : , Glaudius MejozPersonne : , Glaudius VicentPersonne : et Petrus MarguetPersonne : , sedentes et cognoscentes. Qui cognoverunt quod dicta FrancesiaPersonne : debeat esse per dictum dominum castellanum liberamCorrigé de : liberatamj et extra terram dictorum dominorum capituli bampnamAinsi in hoc quod solvat missiones et expensas suas per ipsam factas ; in qua liberatione fuit per dictos cognoscentes discordium ; iterum dictus dominus castellanus dictam FrancesiamPersonne : assignavit ad horam post prandeum ad dictum discordium reportandum in concordio.

Item in dicta hora post prandeumPériode : l’après-midi, comparuit dicta FrancesiaPersonne : in curia dicti loci assueta coram dicto domino castellano cum prenominatis sedentibus et cognoscentibus. Qui reportat dictum discordium in concordio quod ipsa FrancesiaPersonne : debeat esse bampna extra terram dictorum dominorum capituli LausannensisOrganisation : k–ex nunc in futurumAjout dans la marge de gauche avec un signe d’insertion–k in hoc quod solvat expensas et missiones occasione dicte FrancesiePersonne : factas, eo quod est casus criminis ; Petrus ClavelliPersonne : , clericusTerme : LausannensisLieu : , et Petrus MarguetPersonne : , consiliorTerme : dicte FrancesiePersonne : , petierunt habere emendam et petierunt clerico dicte curie litteram testimonialem. Iterum dictus dominus castellanus posuit in cognitione ; qui dicti superius nominati sedentes et cognoscentes cognoverunt quod non debent habere aliquem10 emendam l–nec aliquem litteram testimonialemAjout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertion–l11, eo quod est cassus criminis. Iterum dicta die, prefatus dominus castellanus [p. 491]Saut de pageassignavit dictam FrancesiamPersonne : ad unam horam post merediemPériode : l’après-midi.

Iterum dicta die in dicta horaPériode : l’après-midiDate : 01.10.1528, comparuit dicta FrancesiaPersonne : in dicta curia coram dicto domino castellano cum dictis sedentibus et cognoscentibus superius nominatis. Qui dominus castellanus posuit in cognitione utrum debeat habere emendam et litteram per dictum consilium petitam aut non ; cognoverunt dicti sedentes superius nominati quod non debet habere aliquem emendam nec aliquem litteram testimonialem, eo quod est casus criminis de quo ipsa FrancesiaPersonne : est detenta. Iterum dicti Petrus ClavelliPersonne : et Petrus MarguetPersonne : consilii dicte FrancesiePersonne : , appellaverunt ad superiorem dicti domini castellani loco ubi est de consuetudine ; illico prefatus dominus castellanus posuit dictam appellationem per dictos consilios petitam in cognitione per probos superius nominatos ; qui cognoverunt quod dicta FrancesiaPersonne : non debet habere aliquem appellationem nec aliquam litteram de appellatione, eo quod est casus criminis de quo ipsa FrancesiaPersonne : est detenta.

Protestavit dictus dominus castellanus quod dicta FrancesiaPersonne : non restat detenta deffectu dicti castellani, sed restat deffectu amicorum suorum, et, casu quo eveniret aliquid ab ipsa FrancesiaPersonne : detenta in carceribus, non esset culpa dicti castellani, sed culpa amicorum suorum.

[Signature :] Aymo de VanePersonne : 12 Seing/signe notarial

[p. 492]Saut de page

Prossès des malfateursTerme : Changement de langue : français13

ProssèsChangement de langue : français

Annotations

  1. Suppression par grattage : inquisitorem.
  2. Corrigé de : domini.
  3. Corrigé de : interrogavit.
  4. Corrigé de : unus canis rosetus.
  5. Suppression par biffage : et voluit.
  6. Corrigé de : inquiri.
  7. Corrigé de : inquisivit.
  8. Corrigé de : torturamTerme : .
  9. Ajout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertion.
  10. Corrigé de : liberatam.
  11. Ajout dans la marge de gauche avec un signe d’insertion.
  12. Ajout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertion.
  1. Ou alors, il faudrait « temporalium et spiritualium ».
  2. On attendrait plutôt « iam (…) quam ».
  3. Le notaire change de construction en cours de phrase. Le sujet est d’abord « Francesia », exprimée par que (l. 4) et on attendrait interrogata après « fui t», mais c’est « Franciscum », repris à la ligne 9 par « veluti inquisitor », qui devient le sujet de processit (l. 9–11).
  4. C’est-à-dire au château de DommartinLieu : .
  5. Le notaire change de sujet en cours de phrase, l’inquisiteur remplaçant FrançoisePersonne : , mais sans adapter la forme verbale en conséquence.
  6. La construction de ce passage est confuse ; on peut néanmoins l’interpréter de la façon suivante : en présence du châtelain et des jurés, FrançoisePersonne : étant détenue pour cas d’hérésie, l’inquisiteur l’interrogea.
  7. L’(*) signale le paraphe que le notaire appose à la fin de chaque paragraphe ou aveu, probablement pour v[isa] p[robata]À l’original : v p.
  8. La fonction de ces deux mots est difficilement compréhensible. Sans doute manque-t-il un mot indiquant un lieu ou une personne féminine.
  9. La marque du notaire manque dès cet endroit jusqu’à la fin de ce procès.
  10. A l’exception de la ligne 147 pour littera, le notaire utilise « aliquem » au lieu d’« aliquam » pour les mots littera et appelatio et aliquem au lieu d’aliquam pour emendam.
  11. Pour spécifier que cet ajout n’est pas postérieur au procès, le notaire a écrit à la suite « datum ut supra ».
  12. On le retrouve sous le nom d’Aymo de VallonePersonne : dans deux document (ACV, C XX 103/3 et ACV, Fn 227).
  13. Écrit à l’envers, d’une autre main, probablement plus tardive. Cette note dorsale se réfère probablement non seulement au procès Gilliéron, mais à plusieurs documents du registre Ac 29 se rattachant à Dommartin. Ils auraient formé un ensemble rassemblé par le Chapitre cathédral, qui était seigneur de Dommartin (Ostorero et al. 2007, p. 33). Ces procès concernent non seulement des affaires de sorcellerie, mais aussi de brigandage, à l’instar de celui intenté contre Jean MassotPersonne : , ce qui expliquerait l’indication de « malfaiteurs ».